Bisous et bonne lecture
Ce silence, cette tranquillité et cette chaleur. Le noir qui l'envahissait de l'intérieur et qui la serrait. C'etait tellement bon. Dans ces moments là, elle avait l'impression d'être à nouveau dans ces bras.
Pouvait-on lui reprocher d'être à la recherche de cette sensation ?
Elle avait peur... Elle avait peur de ne plus se souvenir de la couleur de ses cheveux (et pourtant combien de fois y avait-elle passé ses main?) , le goût de ses lèvres alors qu'elle les embrassait chaque jour à tout moment (des baisers volés dans l'ascenseur, les vestiaires, au détour d'un couloirs), ne plus reconnaître l'odeur et le toucher de sa peau (pourtant elle avait cessé de compter le nombre de fois où elle l'avait caresser).
Mais sa plus grande peur était d'oublier ses souvenirs avec lui, alors elle passait son temps a se les remémorer.
Son préféré fût quand elle lui avait fait la surprise de venir à son chalet pour les vacances, alors que quelques heures avant elle avait refusé, mais elle avait pris son courage à deux mains.
*F*L*A*S*H
Assit dans son canapé à regarder les Simpson une bière à la main, notre protagoniste fût étonné t'entendre tois petits coups donnés à la porte.
Mais qui ça pouvait bien être, il n'y avait personne des kilomètres à la ronde. Et puis quand bien même, on leur avait pas appris à ces autres de ne pas emmerder les autres un vendredi soir.
-Je vais le faire déguerpir vite fait, ils vont voir !
Il ouvrit la porte et s'apprêta à rouspéter quand il vit la femme qui était la raison de ses tourments habillée en civil et qui plus est, elle était magnifique.
-Carter ! Je croyais que vous restiez avec vos.... enfin vos machins !
La jeune blonde resta sans voix, elle s'était peut-être préparé un monologue avant de venir mais là, elle ne su quoi faire. Elle, la plus brillante des scientifiques, savait résoudre des équations à la Einstein mais elle était incapable de faire face à son supérieur....pfff quelle femme pathétique elle faisait là.
-Carter ? Les Asgards ont pris votre langue ou ....
Mais elle ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et profita de son moment d'inattention pour se jeter sur ses lèvres. A sa plus grande surprise elle sentit le sol se dérober sous ses pieds et de gros bras musclé entourer sa taille.
Ce souvenir en amena un autre bien plus douloureux.
*F*L*A*S*H
On l'avait tiré avec puissance pour qu'elle passe le vortex rapidement. Elle ne pouvait plus bougé, on la tenait fermement, mais elle ne perdit pas de son audace pour autant. Son cerveau n'était plus connecté, Sam repassait en boucle les images qui venaient de se jouer devant ses yeux.
-LACHE MOI ! ON DOIT Y RETOURNER ! OUVREZ LA PORTE ! NOOOON ! OUVREZ LA PORTE !
Ses oreilles bourdonnaient encore à cause des échanges musclés qui venaient de se passer. Elle n'entendait plus rien, elle se refusait de croire à cette dure réalité, elle ne voulait pas.... elle ne pouvait pas. Les larmes dévalèrent le long de ses joues et ferma les yeux pour chasser les images de sa tête.
Ce qu'elle n'avait pas remarqué c'était sa blessure à la jambe qui saignait abondamment et le simple fait de traverser la porte l'avait épuisé. Mais elle ne voulait rien entendre. Elle se débattit et tapa avec rage contre la paroi de métal de la porte.
-POURQUOI ! POURQUOIIIIIII ! Elle ne cesser De crier cette même phrase.
Ses amies, ses collègues, son Général la regardait avec désespoir et désarroi. Hamond fit signe aux infirmiers de lui administrer une dose de calmant.
Elle se débattait avec ferveur, ils n'avaient pas le droit, comment avait-il pu ?
-JJJJAAAAACCCKKKK !
Ce prénom mourut dans ses sanglots.
Elle revoyait les images, le feu, la peur, son souffle qui se fait trop rapide. Les tirs, l'embuscade, mais elle était resté lucide, il manquait Jack....Jack était loin derrière, comment était-ce possible ?
Elle s'arrêta devant la porte, et scruta l'épaisse foret dont-elle venait de sortir, sa respiration se calma quand elle vit son mari sorti d'entre les arbres. Elle s'apprêtait à courir vers lui pour l'aider mais l'horreur se produisit.
Un bruit sourd, une lumière, Jack qui s'effondre, son corps heurte la terre battue. Alors qu'elle comptait courir à lui deux puissant bras la fit prisonnière et alors la seul image qui resta dans sa mémoire le corps sans vie de son mari Jack O'Neill.
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x-NCIS79-x, Posté le dimanche 05 octobre 2014 19:12
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